Marcelin Berthelot et Charles Tllier : un savant et un inventeur au service de l'industrie
- Par cgbrie
- Le Dim 02 fév 2014
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Conférence le 11 février 2014 à 20h30 à la Médiathèque de Meaux
Les années 1860 constituent un tournant majeur dans l’histoire des établissements Menier. Le transfert de Noisiel à Saint-Denis des secteurs pharmaceutiques et chimiques en est le premier acte. La réalisation de cette usine, qui se situe dans un contexte marqué par la montée en puissance de leur principal concurrent, la Pharmacie Centrale de France, est confiée à l’architecte Jules Saulnier. Elle se double du recrutement d’un personnel de direction expérimenté où apparaissent les noms de Paul-Jean Rigollot et Jean-Charles Aimé Berthé. Emile Justin Menier fait également appel à Marcelin Berthelot « pour ordonner les préparations et conseiller les exécutants » (Marcel Delépine).
Cette collaboration porte aussi sur l’exploration de voies nouvelles, un travail de recherche dont le cahier de notes tenu par le professeur de chimie organique à l’Ecole Supérieure de Pharmacie de Paris a conservé la trace. Le projet, dont l’unité de production dionysienne se voulait le point d’appui et l’outil, est abandonné en 1867, avec la cession du secteur pharmaceutique à la Pharmacie Centrale de France.
À Noisiel, où le chocolat règne désormais en maître, Emile Justin Menier s’assure également la collaboration d’auxiliaires de haut niveau, au rang desquels les ingénieurs Louis Dominique Girard et Charles Tellier. Élévation du rendement du moteur hydraulique, rationalisation de l’espace usinier et équipement frigorifique sont à l’ordre du jour dans ce qui devient alors le cœur productif
d’un empire agro-industriel s’étendant du Nicaragua aux rives de la Tamise.
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